Articles Jour 5

Il a plu presque toute la nuit et ça continue ce matin. Pourtant, on décide quand même de se lever direction la plage (à quelques km à pied de l’endroit où le bateau est accosté).

On commence notre chemin dans les hautes herbes vertes, l’eau amassée forme à nos pieds de petits étangs, ou d’énormes flaques (au choix) où l’on rencontre parfois l’un ou l’autre poisson égaré. Lorsque nous levons un rien les yeux nous pouvons voir des dizaines et des dizaines de biches et de cerfs broutant paisiblement, chose totalement amazing pour nous, pauvres petits belges, déjà tout fier d’avoir un jour pu apercevoir un chevreuil à la forêt de Soignes. Ils ne semblent pas si effrayés que ça de nous voir mais préfèrent néanmoins garder leurs distances.

Peu à peu le paysage change pour laisser place à la forêt plus dense où les guides préfèrent nous voir grouper à cause de la terrible menace du TIGRE (qu’on a, soit dit en passant, pas eu la chance/malchance d’apercevoir).
Arrivé à la plage c’est l’euphorie pour certains, et très rapidement même pour tous, et on coure dedans, non pas spécialement pour se rafraîchir (la pluie ayant déjà fait son travail) mais pour profiter des énormes vagues !

Bon j’arrête là mon monologue descriptif parce que je me rend compte que recopier quelques passages de mon carnet ne rend pas du tout bien l’atmosphère de déconnade/rigolade qui ne nous a pas lâché de la journée. Mais là je suis un peu masta crevée et j’ai pas le courage de faire autre chose. Allez je vous laisse, j’adore ce pays, kiss kiss love flex et surtout aimer vous les uns les autres !!!

Camille.

En effet, nous avons survécu à la recherche du TIGRE, nous n’avons vu qu’une trace qui n’y ressemblait pas du tout, son bedroom et son tearoom (petite blague de notre ami WILLY haha) !

Comme j’écris 3 jours après le jour 5, certains détails ne me reviennent plus ! Cette nuit là je me rappelle avoir supra bien dormi, on était sensé repartir en bateau à 6h et Gaby et moi on avait préparé le coup en fermant la porte à clé de notre chambre pour y échapper ! On s’est réveillée un peu plus tard en croyant avoir réussi notre petit plan très ingénieux mais comme il drachait personne n’était parti.

On a alors attendu la fin de la pluie pour à nouveau s’aventurer dans la forêt ! On a marché pendant 2,3,4,5km (personne ne sait vraiment) dans une sorte de marécage. L’allé n’était pas un problème car nous savions tous qu’au final s’était pour se baigner dans la mer. D’ailleurs cette baignade était un pur plaisir. Je me dois quand même d’expliquer ce moment . En voyant la mer on s’est presque tous mis à courir comme des alertes amalibudiens pour atterrir complètement habillé dans la mer (qui n’était presque pas salé). C’était rafraîchissant mais aussi « libérateur ». On avait toute la plage rien que pour nous, on y a joué comme des gosses. On était vraiment seul sans personne pour nous observer, nous juger, j’ai sûr, sûr adoré cet instant .

Le retour par contre était pour moi un vrai calvaire, étant dans l’eau j’avais oublié qu’on devait refaire le chemin du retour. On a finalement rejoint notre bateau sain et sauf mais épuisé. Si je me rappelle bien j’ai joué à bataille corse avec Gaby, Alice et Vicky mais rien d’intéressant, pour vous en tout cas car pour nous, la relation de notre groupe grandit de jour en jour !

Katia.

P.S : je sais pas où le rajouter donc je l’écris ici :p, les couchés de soleil étaient magnifiques sur ce bateau. Pareil pour le paysage. Je sais plus si c’était ce jour là mais on a même aperçu des dauphins et un croco.